Voilà un petit moment de gloire dans ma modeste existence de réalisatrice de documentaires : des projections, un prix, deux avant-premières… Deux films, deux hommes libres, Jean Lacombe et Boris Pahor, qui m’ont porté chance.
Je suis donc dans tous mes états, mais heureuse !
Une projection à Niort !
Le 8 avril mon documentaire sur « Jean Lacombe » était encore à l’honneur dans DOCS D’ICI A 10 h 45 A Niort :
Cliquez ici pour le programme : http://poitou-charentes.france3.fr/docs-d-ici
Le catalogue complet de la manifestation :
Un article en anglais à propos de la première OSTAR à laquelle participa Jean Lacombe en 1960 :
http://www.valhowells.com/skippers.html
Un extrait de 5 minutes du début du film :
http://www.dailymotion.com/video/x1kx06j_moi-jean-lacombe-marin-et-cineaste-extrait_tv
La couverture de la revue BATEAUX avec Jean Lacombe sur son Golif des chantiers Jouët, le premier bateau de paisance en polyester :
La jaquette du film. Cliquez ici :
Jaquette_DVD_Lacombe-1
BELLE PROJECTION DE « MOI JEAN LACOMBE MARIN ET CINÉASTE » A L’EDEN THEÂTRE DE LA CIOTAT LE 23 MARS
cinephiles-la provence 29.03.14
REMISE DU PRIX « MEMOIRES DE LA MER » À LA Maison des Travaux Publics, rue de Berri, le 24 mars 2014
Le dossier de presse :
Dossier Presse Mémoires de la mer 2014 annonce des lauréats-1
AVANT-PREMIÈRE INTERNATIONALE A Trieste de « BORIS PAHOR, PORTRAIT D’UN HOMME LIBRE » le 28 mars
http://www.informatrieste.eu/articoli/?x=entry:entry140327-113937
LE PORTRAIT D’UN HOMME LIBRE QUI CROIT AU POUVOIR DE L’AMOUR
Dans les yeux de Fabienne Issartel Boris Pahor est un héros . La réalisatrice française ce vendredi l’a dit très clairement avec sa voix de velours profonde aux gens qui s’étaient rassemblés dans l’auditorium du Musée de Trieste Revoltella pour la première de son documentaire « Boris Pahor : portrait D’UN homme libre » qui a été filmé pendant cinq ans.
Du film se dégage une sincère admiration de la brune Fabienne pour ce bel écrivain à travers ses romans , et puis aussi à travers de nombreuses rencontres personnelles . Elle prend le train pour Trieste pour la première fois en Janvier 2008 , quand Boris Pahor était encore presque inconnu en Italie , et termine en octobre dernier à Bruxelles , avec sa remise du prix citoyen de l’Europe où on le voit ouvertement dire au Président du Parlement européen Martin Schulz que l’Europe doit être plus attentive aux combattants de la liberté contemporains qui meurent dans la mer Méditerranée . Il parle aussi de la nécessité pour l’Europe de créer « un conseil de l’éthique ».
Entre ces deux moments on découvre des photos de famille, entrelacées avec des images d’archives, les extraits de ses romans, Trieste et la mer, et ses rapports avec Albert Camus et Drago Jančar . L’histoire ne suit pas un ordre chronologique. Passé et présent sont constamment entremêlés : de la maison de la culture slovène en feu, on arrive à Paris , où Pierre- Guillaume de Roux explique pourquoi en 1990, il est le premier éditeur étranger de « Nécropola » (« Pélerin parmi les ombres »). On passe des camps nazis , à Ljubljana , où Pahor fête son 99ème anniversaire,en présentant « son livre de Rada », hommage à sa femme, et dans lequel il parle aussi de ses maîtresses.
Pahor avec sincérité désarme presque le spectateur lorsque, par exemple, il mime le premier baiser avec Danica Tomažič ou qu’il reconnait vouloir encore caresser à son âge le corps de la femme . « Toute ma vie, j’ai admiré le corps humain » , dit l’auteur qui a vu ces mêmes corps brûler dans les fours crématoires. La culpabilité qui a marqué la majorité des rapatriés des camps , il l’a dépassé avec l’aide de l’amour . Il a cette conviction que même quelqu’un qui est nu dans le gel des baraques du camp du Struthof Narzweiler peut se sauver avec l’aide de l’amour et croire encore en la vie.
(Traduction française approximative)
Slobodan Obrenic m’a prêté main forte tous ces derniers mois pour terminer le montage du film. Il m’a accompagnée dans ces belles et émouvantes aventures en Italie et en Slovénie pour les deux avant premières de : « Boris Pahor, portrait d’un homme libre ». Boris Pahor était chaque fois à nos côtés à Trieste et à Ljubljana ! C’était magique.
Une deuxième avant-première a lieu quelques jours après à Ljubljlana en Slovénie le 31 mars !
Un article en slovène paru dans un magazine culturel bi-mensuel de Ljubljana :
Cliquez ici si vous comprenez le slovène :
http://www.pogledi.si/ljudje/boris-pahor-ambasador-strpnosti-dolgozivosti
Et, tiens, tiens, que vois-je par hasard sous ma fenêtre à Trieste ???